Conseils en alimentation
Les chiens et chats ne mangent pas comme nous.
Les chiens et chats ne mangent pas comme nous.
Tout chien ou chat qui rentre sur le territoire français ou qui en sort doit obligatoirement être vacciné contre la rage!
Si l’animal n’a jamais été vacciné contre la rage ou que sa vaccination n’est plus à jour, le propriétaire est hors-la-loi et il prend de très gros risques pour sa santé.
• CHIENS : l’identification est obligatoire pour tous les chiens de plus de 4 mois nés après le 6 janvier 1999.
• CHATS : l’identification est obligatoire en cas de cession gratuite ou onéreuse.
Deux modes d’identification (tatouage et identification électronique) sont valides jusqu’au 24 juillet 2012, excepté pour le Royaume-Uni, l’Irlande, Malte et la Suède (où seul le transpondeur est reconnu).
A compter de cette date, seuls les animaux porteur d’un transpondeur seront reconnus identifiés dans le cadre des déplacements hors de France.
MORSURE D’UN ENFANT PAR UN CHIEN ENRAGE 18 février 2008 AFP
Une fillette de 12 ans, en Seine-et-Marne a été mordue à la main par son chien, porteur de la rage. L’enfant a reçu une vaccination curative très rapidement après la morsure, et a pu rentrer chez elle, a précisé Thierry Baron, sous-préfet de Provins. «Son état ne suscite pas d’inquiétude», a-t-il affirmé.
Ses parents et ses quatre frères et soeurs, ainsi que leurs voisins, ont également été traités. Le chien, a été euthanasié le 19 février. C’est son autopsie qui a permis de découvrir la maladie.
Un périmètre comptant 36 communes rurales a été mis en place, dans lequel les propriétaires d’animaux domestiques sont notamment invités à présenter à un vétérinaire tout animal domestique (carnivore) qui présenterait des signes de maladie ou mourrait.
La rage qui se transmet par morsure, par léchage et par griffure est une maladie mortelle pour l’homme si elle n’est pas traitée avant le déclenchement des premiers symptômes. Il est donc impératif d’identifier toutes les personnes en contact avec l’animal porteur du virus avant que la maladie ne se déclare.
La période d’incubation va de 2 semaines à plusieurs années chez l’homme. La moyenne est de un à deux mois (80% des cas). L
e dernier cas répertorié de morsure d’humains par un animal domestique enragé remonte à 2007. Quelques personnes avaient été vaccinées en Vendée après avoir été mordues ou griffées par un chat porteur du virus de la chauve-souris.
En 2004, dans la région de Bordeaux, un important dispositif sanitaire avait dû être mis en place, après la découverte de la maladie d’un chiot importé du Maroc. Une quarantaine de personnes avait été traitées dont six mordues par le chien.
La rage est à l’origine de quelque 50.000 morts annuelles dans le monde. RAGE (suite) : au moins 150 à 200 personnes en contact avec des chiens enragés 29 février 2008 AFP 150 à 200 personnes en France ont été identifiées comme ayant eu des contacts possibles avec trois chiens morts de la rage. Quatre d’entre elles, en déplacement au Maroc, n’ont pas été jointes. Ce chiffre est encore susceptible de bouger, car l’enquête se poursuit.
Un peu plus d’une centaine d’enfants font partie de ceux en contacts possible avec l’animal contagieux, la chienne enragée ayant accompagné son propriétaire dans une école primaire. Les parents des enfants de cette école sont actuellement contactés pour prendre les dispositions utiles. L’analyse de l’institut Pasteur a prouvé l’origine marocaine de la souche virale. Au moins trois chiens sont ainsi morts de la rage en France depuis le mois de novembre et d’autres sont peut-être porteurs.
17 chiens sont sous surveillance, et il n’est pas exclu qu’il y ait d’autres chiens porteurs. Un chat a été euthanasié et des examens sont en cours. Les personnes qui s’étaient rendues au Maroc avec leur chien en sont revenues en voiture par l’Espagne et le Portugal sans avoir les certificats nécessaires.
La rage est une maladie mortelle si la contamination n’est pas traitée à temps.
– Six chiens d’une commune proche de Fleurance (Gers), sous surveillance pour avoir pu être en contact avec un chien porteur de la rage, ont été euthanasiés le 29 février 2008
– Selon les premiers éléments d’une enquête vétérinaire, un chien dit « cas index » et nommé Gamin aurait été « contaminé lors d’un séjour au Maroc et serait mort le 12 novembre 2007 à Auch.
– Les six chiens euthanasiés, « non identifiés ou non valablement vaccinés contre la rage », avaient « été en contact avec le chien » Gamin. Ils se trouvaient dans une habitation occupée par une communauté de jeunes gens dans le village de Montestruc-sur-Gers, une commune de 600 habitants située au nord d’Auch.
– Quatre autres animaux, valablement vaccinés, ont été laissés sous surveillance auprès de leurs maîtres.
– Quatorze personnes ayant été en contact avec le chien Gamin ont été identifiées et dirigées vers les centres de vaccination antirabique de Pau et de Toulouse.
– Un arrêté de restriction de circulation des animaux sur la commune de Montestruc-sur-Gers a été pris par le maire Jean Rebeil. « Seuls les chiens identifiés et valablement vaccinés contre la rage peuvent circuler librement, à condition d’être placés sous la surveillance directe de leur maître », selon un communiqué de la préfecture.
– Des chiens sont également sous surveillance à Grandpuits (Seine-et-Marne), Lisieux (Calvados) et Tarbes (Haute-Pyrénées).
– « Cent cinquante à 200 personnes en France ont été identifiées » comme ayant eu des « contacts possibles » avec trois chiens morts de la rage, a indiqué vendredi le directeur général à la Santé Didier Houssin.
Un cas de rage a été confirmé le 26/02/08 chez une chienne dénommée CRACOTTE dans le département de la Seine et Marne : commune de GRANDPUITS-BAILLY-CARROIS (77 720). La souche a été génotypée le 27/02/08, il s’agit d’un lyssavirus de génotype 1, de type Africa I et provenant du Maroc.
D’après les éléments connus issus des entretiens conduits, une hypothèse possible serait :
– le chien GAMIN s’est contaminé au Maroc lors d’un séjour de plusieurs mois,
– à son retour en France, le chien GAMIN a contaminé YOUPI,
– YOUPI a ensuite contaminé CRACOTTE. Les dates des euthanasies des chiens sont :
– 12.11.07 pour GAMIN, euthanasié dans le Gers
– 05.01.08 pour YOUPI, euthanasié en Seine-et-Marne
– 19.02.08 pour CRACOTTE, euthanasié en Seine-et-Marne.
Les périodes d’excrétion virale des chiens, calculées en retranchant 15 jours à la date d’apparition des premiers symptômes ou à défaut 20 jours avant la date d’euthanasie, sont :
– du 22.10.07 au 12.11.07 pour GAMIN ;
– du 15.12.07 au 05.01.08 pour YOUPI ;
– du 01.02.08 au 19.02.08 pour CRACOTTE.
Compte tenu de ces informations, la période à risque de contamination pour l’homme et les animaux ayant été en contact avec ces trois chiens est du 22 octobre 2007 au 19 février 2008 inclus. Les endroits connus de séjour des chiens pendant leur période d’excrétion virale sont :
– Tarbes (Hautes-Pyrénées) pour GAMIN ;
– Montestruc (Gers) pour GAMIN ;
– Montestruc, environs de Lisieux (Calvados) et Grandpuits (Seine-et-Marne) pour YOUPI ;
– Grandpuits (Seine-et-Marne) pour CRACOTTE.
La recherche de l’origine de la contamination de la chienne se poursuit : les enquêtes continuent afin d’établir avec précision le circuit de ces animaux, retrouver les personnes-contacts ainsi que les animaux-contacts en vue de leur prise en charge. Cette recherche et les signalements spontanés pourraient conduire à détecter d’autres animaux enragés ou fortement suspects de l’avoir été. En parallèle, la plate-forme téléphonique nationale (numéro vert : 0800 13 00 00 00, entre 9h et 19h) permet également d’identifier les personnes qui auraient été mordues, griffées, égratignées ou léchées sur une muqueuse (bouche, yeux…) ou sur une peau lésée, par un chien dans les environs de Grandpuits, de Lisieux, de Montestruc ou de Tarbes, ainsi que les personnes dont l’animal aurait été en contact avec l’un de ces trois chiens entre le 22 octobre 2007 et le 19 février 2008.
A cette occasion, les appelants signalant un animal-contact sont invités à contacter la DDSV dans le département où ce chien réside ou leur vétérinaire.
Compte rendu conférence de presse Docteur Vétérinaire Claude Béata Président de l’association Zoopsy « Il n’y a souvent que deux façons de parler des animaux : d’un côté les passionnés de la cause animale, dont les comportements excessifs sont parfois contre-productifs, de l’autre les politiques, qui pensent en tonnes de crottes sur les trottoirs et en catégories de chiens dangereux.
Il est nécessaire et urgent d’ouvrir une troisième voie. Après la surexposition médiatique liée aux accidents mortels de la fin de l’été 2007, l’Assemblée nationale a adopté, le 15 mai dernier, le texte définitif de la loi « renforçant les mesures de prévention et de protection des personnes contre les chiens dangereux » devant douze députés.
Cette nouvelle loi a été promulguée le 20 juin 2008, et s’applique dès maintenant. Dans le même espace de temps, se sont tenues les Rencontres animal et société, dont le but affiché était une réflexion sur la place que notre société souhaite accorder à l’animal.
Le rapport en a été restitué le 8 juillet, et devrait être remis sous peu au président de la République.
Légiférer avant de réfléchir, est-ce bien raisonnable ?
Ces Rencontres n’avaient pas comme seul sujet les chiens dangereux, loin de là, mais dans le contexte actuel, l’importance accordée à ce sujet aurait pu être symbolique.
Nous avons en France plus de 8 millions de chiens, qui ont causé en dix-neuf ans 30 morts ?
Cette prévalence est trop faible pour pouvoir être diminuée par la loi. En revanche, le nombre de morsures par an, mal connu et sujet à controverses est, en tous les cas, suffisant pour donner envie d’agir.
La loi récente de mars 2007 et la nouvelle loi de juin 2008 peuvent-elles être efficaces pour diminuer le danger ?
Depuis 1999, nous avons en France une loi, instituée par un gouvernement de gauche, renforcée par un gouvernement de droite, qui définit les chiens dangereux suivant un modèle génétique appliqué de façon paradoxale.
Nous combattons ce modèle : il n’a ni fondement scientifique ni cohérence logique. Faite pour dissuader ceux qui utilisaient ces chiens comme des armes, la loi s’est trompée de cible en instituant des catégories reliant race et dangerosité. Tous les interlocuteurs le reconnaissent, et pourtant de nouvelles mesures aggravant le dispositif ont été votées (le permis de détention !) ajoutant de l’inutile et du compliqué à l’absurde déjà existant.
Renforcer la discrimination est une faute scientifique, un mensonge politique et une erreur philosophique. Les enquêtes, les études menées dans différents pays du monde n’ont jamais réussi à démontrer qu’une race était plus impliquée qu’une autre dans les accidents, et le génome canin, aujourd’hui entièrement décodé, n’a bien sûr pas livré le secret d’un quelconque gène de l’agressivité.
Continuer de corréler le risque agressif à la race, c’est aussi dire que les chiens et les humains sont différents par nature, et nous ne le croyons pas. Sinon, il faudrait croire que certaines races humaines sont plus agressives, plus voleuses, plus fainéantes, et qui aujourd’hui pourrait encore soutenir cela ?
Le mensonge politique réside dans la description d’un risque limité aux races incriminées, et dans la promesse du contrôle du danger. L’Etat ne porte-t-il pas alors la responsabilité du risque aggravé encouru par tous ceux qui, ayant opté pour une autre race de chien, peuvent croire qu’ils ne sont pas en danger, et qui pourraient s’indigner d’apprendre les chiffres pourtant connus : 80 % des accidents se passent dans la sphère privée et 98 % sont le fait de chiens non catégorisés. Mais le plus important est dans l’erreur philosophique qui consiste à ne pas réfléchir sur la nature du lien qui nous unit aux chiens de toutes races. Il est classique de lire ici ou là que le danger viendrait d’une dénaturation des rapports : le chien, animal historiquement utile, serait devenu un substitut affectif et ne serait donc plus à sa place. C’est oublier que le premier lien entre l’homme et le chien a été celui de l’intérêt et de l’affection réciproque.
Vers 12 000 ans avant notre ère, bien avant que l’être humain n’ait la capacité intellectuelle d’envisager une quelconque domestication, les chiens et les hommes se sont rapprochés et ont commencé une longue vie commune basée sur l’attachement et la relation sociale. Stigmatiser certaines races, c’est rompre ce lien réciproque et instaurer la peur. Il est temps d’établir un nouveau contrat entre les chiens et nous. Reconnaissons-les comme des sujets, avec des devoirs et des droits. Parce que, dans une société occidentale, la sécurité est une valeur majeure, leur premier devoir est de ne pas nous mettre en danger.
Pour diminuer l’incidence des accidents, des solutions techniques existent : la création d’un Observatoire du comportement du chien et l’évaluation comportementale de tous les chiens mordeurs sont deux mesures allant dans le bon sens et instituées par la nouvelle loi.
Encore faut-il que les décrets ne les vident pas de leur sens !
Mais les chiens ont aussi des droits, et parmi ceux-là, celui de ne pas subir de discrimination a priori. Ceci est inscrit pour les humains dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. La première Déclaration des droits des animaux a aussi été élaborée en France, en 1978. Les Rencontres animal et société, Grenelle de l’animal en quelque sorte, auraient pu être l’occasion d’établir ce nouveau contrat. Cela passait d’abord par la reconnaissance de l’injustice faite au chien. Un autre pays européen, les Pays-Bas, a annoncé l’arrêt prochain de l’interdiction des pitbulls. Le courage de modifier la partie éthiquement inadmissible et scientifiquement infondée de nos lois aurait pu faire partie de cette « politique de civilisation » que le président de la République appelait de ses voeux au début de l’année. Il nous faudra encore attendre… «